Après la pandémie mondiale, les hausses de prix des différentes énergies (qu’il s’agisse de chauffage, d’électricité, de gaz ou de carburant) et les tensions internationales, les restaurateurs ont rencontré des difficultés. De plus, depuis le 1er avril ces professionnels ont commencé à rembourser les PGE (prêts garantis par l’Etat).
Qu’en est-il pour les restaurateurs ?
Toutes ces inflations provoquent des tensions sur le secteur alimentaire. Aujourd’hui, les restaurateurs doivent également affronter la hausse des prix dans l’alimentation.
L’envolée des prix concerne aussi les matières premières depuis le début de la guerre en Ukraine impactant les restaurateurs qui paient leurs produits beaucoup plus chers (environ 7€ de plus pour le kg de bœuf et plus 4€ au kg pour le poisson). Les produits frais tels que les œufs sont également en forte hausse : +3.3% ainsi qu’une augmentation énorme plus importante pour l’huile de friture (plus de 50% environ). S’il reste des huiles disponibles sur le marché, elles s’échangent désormais à prix d’or et c’est ce qui pourrait à terme affecter les restaurateurs. En effet, l’huile de tournesol, ingrédient majeur qui est issu à 70 %, des céréales produites en Ukraine, fera défaut dans peu de temps : le prix de l’huile flambe et les quantités sont limitées.
Ces matières premières ont déjà sérieusement augmenté mais n’ont probablement pas encore terminé leur ascension.
Pourtant, face à ces hausses notamment de l’huile de friture, les professionnels de la restauration peuvent trouver des alternatives pour pouvoir proposer des frites ou tout autre ingrédient frit. L’huile de friture vous coûte trop cher ? Pas de panique, vous pouvez utiliser des blocs de graisses végétales par exemple ou tout autre type de graisse accessible et non soumises à une majoration. Il est également possible de conjuguer les produits nobles et moins nobles pour assurer un certain équilibre.
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